Résumé

Dans la forêt de Bellécorce, au creux du chêne où Archibald Renard tient sa librairie, chaque animal qui le souhaite peut déposer le livre qu’il a écrit et espérer qu’il soit un jour acheté. Depuis que ses souvenirs le fuient, Ferdinand Taupe cherche désespérément à retrouver l’ouvrage qu’il a écrit pour compiler ses mémoires, afin de se rappeler les choses qu’il a faites et les gens qu’il a aimés. Il en existe un seul exemplaire, déposé à la librairie il y a des années. Mais justement, un mystérieux client vient de partir avec… À l’aide de vieilles photographies, Archibald et Ferdinand se lancent sur ses traces en forêt, dans un périple à la frontière du rêve, des souvenirs et de la réalité.

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Mon avis

Ce livre m’a attiré comme un vieux carnet oublié sur une étagère, qui semble chuchoter « ouvre-moi, j’ai quelque chose à te raconter ». Je l’avais croisé plusieurs fois sur les réseaux, des tas de fois. Souvent associé à des termes comme “poétique”, “doux” ou encore “inoubliable”. Alors j’ai voulu m’y plonger afin de, moi aussi, découvrir cette histoire… Et je ne m’attendais pas à en ressortir aussi chamboulé.

Le cœur battant du roman, c’est la mémoire : celle qu’on perd, celle qu’on transmet, celle qu’on garde dans les gestes simples.
Le livre parle aussi d’amitié, d’accompagnement, de vulnérabilité et du deuil sous différentes formes. C’est un hymne à la tendresse, à la patience, à l’importance de prendre soin des autres.
On ressort avec l’envie d’appeler ses grands-parents ou de garder précieusement les souvenirs que l’on pensait insignifiants. De profiter de chaque instant de la vie!

Il met aussi en avant l’importance de partager ce que l’on ressent. De ne pas garder au fond de soi ses sentiments ou se laisser guider par le fait de protéger les autres.

Mickaël Brun-Arnaud a une écriture douce et pleine de poésie. Il choisit ses mots avec soin, comme un libraire choisit les livres à mettre en vitrine.
C’est un style qui fait du bien, qui réconforte, sans jamais être naïf. Une voix littéraire rare, entre le conte et le récit initiatique.

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Ce que j’ai aimé

💕 La douceur avec laquelle les thèmes difficiles sont abordés : la maladie, la mémoire, le deuil… C’est tendre, jamais lourd.
💕 Les illustrations de Sanoe : elles prolongent l’histoire, l’enveloppent, la rendent encore plus immersive.
💕 L’univers tout entier : cette forêt, ses habitants, les petits détails, la magie du quotidien.
💕 Les dialogues justes et profonds, qui parlent autant aux enfants qu’aux adultes.
💕 L’émotion. Franche. Pure. Ce livre m’a tiré quelques larmes, sans jamais tomber dans le pathos.

Ce que j’ai moins aimé

💔 Une ou deux longueurs dans le milieu du récit. Le rythme ralentit, mais cela reste très subjectif.

Citation coup de cœur

« Les souvenirs sont des livres que l’on range dans une bibliothèque secrète. Il faut parfois un ami pour nous aider à les retrouver. »

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Conclusion & Recommandation

Un petit bijou de littérature jeunesse, mais qui touche en plein cœur à tout âge.
Une ode à l’oubli et au souvenir, à l’amour sous toutes ses formes.
Si vous aimez les histoires tendres, mélancoliques mais pleines d’espoir, ce livre est pour vous.

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Ma note : ★★★★★
Coup de cœur

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